La dépendance des étudiants canadiens vis-à-vis de leur famille pour financer leurs études est en baisse

D’après le dernier sondage BMO en date, il s’est avéré que les étudiants prévoient avoir une dette moyenne de 26 297 $ au terme de leur cursus universitaire et s’attendent à ce que la durée de remboursement de leurs dettes tourne aux alentours de 6,4 ans en moyenne. En effet, ce sont plus de la moitié des étudiants Canadiens qui sont dans l’obligation de recourir à des prêts afin de pouvoir financer leurs études supérieures.

D’autre part, ce même sondage prouve que les étudiants sont moins dépendants de leurs parents pour le financement leurs études, comme cela a pu être le cas auparavant.

D’après le Programme canadien de prêts aux étudiants, une dizaine d’années serait nécessaire afin de permettre à la majorité des étudiants de rembourser leur prêt dans son intégralité. Certains ont besoin d’une durée supérieure allant jusqu’à 14,5 ans.

Par rapport à l’an dernier, les étudiants dépendent moins de leurs parents qu’avant puisqu’une baisse de 8 % a été observée. Ils sont, néanmoins, plus nombreux à dépendre de leur propre épargne que de dépendre des prêts.

Les étudiants de Colombie-Britannique prévoient accumuler la dette la plus lourde (34 886 $) au moment où ceux du Canada atlantique pensent prendre le plus longtemps pour rembourser leur prêt (7,6 ans).

Les femmes ont tendance à penser que leur endettement est plus conséquent que celui des hommes. Elles prévoient s’endetter de 30 210$, alors que ce montant s’élève à 22 465$ pour les hommes.

Les Québécois sont aussi les moins stressés quand on leur pose des questions concernant les finances ou encore leur avenir professionnel. Parmi les personnes interrogées lors de ce sondage, 15% ont estimé que le paiement de leurs études reste, malgré tout, un élément stressant. Ce pourcentage atteint les 28% dans le reste du pays.

Les étudiants Québécois ont également un espoir plus important de trouver un emploi après avoir décroché leur diplôme. En effet, seul 12% des personnes ayant répondu à ce sondage sont stressés à l’idée de chercher un emploi, tandis que ce pourcentage est de l’ordre de 24% au Canada.

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