Près du tiers des acheteurs québécois (32 %) d’une première maison ne pensent pas que les taux d’intérêt vont repartir à la hausse dans les cinq années à venir, d’après un sondage effectué par la Banque de Montréal (BMO).
Une fois n’est pas coutume, les Québécois sont au même niveau que les Canadiens quand il s’agit de la question de finances personnelles. Ainsi, il s’est avéré selon ce même sondage qu’ils sont 31 % à partager la même vision des choses.
Cela dit, cette prévision ne correspond pas au discours économique dominant actuellement, selon lequel une augmentation des taux d’intérêt pourrait intervenir à moyen terme. A ce titre, les économistes de la BMO prévoient que la Banque du Canada va resserrer sa politique monétaire dès le deuxième trimestre de l’année prochaine.
Au moment où le ratio d’endettement des Canadiens semblait parti pour se stabiliser dans les prochains mois et que le secteur de l’immobilier se calmait de son côté, les économistes prévoient encore une hausse de taux au deuxième semestre de l’année prochaine. Même si cela venait à se produire, les autres taux d’intérêt à l’image des taux hypothécaires à long terme, peuvent repartir à la hausse bien avant la hausse prévue de la Banque du Canada.
D’un autre côté, ce sondage révèle que les premiers acheteurs sont 63 % à avoir consenti à faire un effort pour réduire leur train de vie. Ces efforts ont été faits dans le but de se constituer une épargne pour pouvoir acquérir leur première maison. Dans le même temps, ils sont 27 % à s’appuyer sur le soutien financier apporté par leur parent.