Les Québécois doivent améliorer leurs connaissances financières

Si les Québécois s’avèrent être plus assidus pour dresser leur plan financier que le reste des Canadiens. Cela dit, ils maitrisent moins la compréhension des produits financiers qui sont mis à leur disposition afin de leur permettre de réaliser leurs objectifs financiers. C’est, en tout cas, ce qui ressort d’un sondage qui a été effectué récemment par la Banque de Montréal (BMO).

Ainsi, ce sondage révèle que les Québécois obtiennent un score plus faible que les autres Canadiens à l’indice des « investisseurs les plus avisés ». Ces derniers obtiennent un score de 82 points à l’indice non scientifique, à travers lequel on essaye d’évaluer les connaissances financières des personnes interrogées lors de ce sondage. Les Québécois se retrouvent, quant à eux, derrière avec un score de 76 points à peine, deux points de plus seulement que les résidents des provinces de l’Atlantique qui se classent derniers avec 74 points.

Pourtant, ce même sondage révèle que les Québécois ne sont pas plus négligents puisqu’ils sont même un peu plus nombreux à disposer d’un plan financier auquel ils essayent de se tenir: 51% contre 49%. Ils s’avèrent être plus nombreux également à l’avoir mis à jour depuis une année : 37% contre 32%.

La méconnaissance des Québécois est, en revanche, plus flagrante que celle des Canadiens sur le plan des connaissances financières. Ce sont tout juste 42% des Québécois qui accordent de l’importance à l’actualité économique. Ce pourcentage reste inférieur par rapport aux 54% qui s’y attardent dans le reste du pays.

Les Québécois sont également moins nombreux à être au courant des principaux produits financiers dans la mesure où seul 35% possèdent des connaissances à propos des actions alors que ce pourcentage s’élève à 40% dans le reste du pays. Quant aux fonds négociés en bourse, ils sont 12% des Québécois à les connaitre contre 19% pour le reste des Canadiens.

Ce sondage montre, ainsi, que les Québécois doivent faire des progrès pour améliorer leurs connaissances financières par rapport au reste des Canadiens.